samedi 21 novembre 2009

Dixième fantasmagoriphique : les sirènes de Melbourne

Arrivée sur Melbourne, en temps et en heure, comme prévu !! On est tout excité. Objectif n°1 : pour Fem faire un stage dans un bureau d’étude sur l’interprétation du patrimoine, pour Om faire des cours d’anglais et du réseau recherche. Objectif n°2 : trouver un toit ou poser les valises, et rencontrer des gens sympa. Sans trop en dire : la salle de bain est un mélange de style orientale et victorien ; la façade est de la maison est style béton année 60, et la façade ouest de la maison est style brique et toit de tuile (toujours pas compris comment elle était foutu) ; la moquette omniprésente n’a rien a envié au chapeau de la reine d’Angleterre ; et nos colloc sont merveilleux. On fait des photo, des portrait et on vous post tout ça. Bien à vous ! Claire et Ludo

Neuvième bidulebiduleux : le chant du too much

La GREAT OCEAN ROAD !!! Voilà encore un site qui nous a fait baver depuis la France et qu’on avait grave hâte de s’y frotter. No comment.
  • A la base, ça ressemble à ça :
Plutôt sympa non ?
  • Mais l'expérience se transforme vite en ça :
  • Avec une file indienne d'hélicos pour touriste qui survolent le site
Question : comment marier tourisme de masse et expérience de la nature grandiose ? Parce que pour la Geart Ocean Road, c'est raté !

Huitième biduletropbien : le chant des Grampians.

Sur la route d’Adélaïde à Melbourne, on a coupé dans le lard, on est allé tout droit, car il ne nous restait plus trop de temps pour arriver à Melbourne. Direct les Grampians, une chaine de MONTAGNE (vous avez dit montagne ???), comme un îlot au milieu d’une plaine immense. On dors dans la forêt, on se lève tôt le matin pour voir les montagne et grimper dessus. Petite falaise de 130 mètres de rocher merveilleux, avec vue merveilleuse. C’est tout content et un peu fatigué que l’on redescend, on rejoint le camion, on range le matos, on plie les cordes, et tout, car on doit filer vite sur la côte, vu qu’on doit être à Melbourne dans les deux jours qui suivent. On démarre, on quitte, la chaine, on enchaine les collines, les jolis villages de pierres (ouéééé), et on arrive sur la cote à 350 bornes de notre point de départ. Et là… ho putain les cordes. On a oublié les cordes. Bordel.

Septième trucmachintropstrange : le chant du Nullarbor.

Dans le Lonely Planet, c’est marqué que cette traversée est une des traversée mythique de l’Australie. Les offices du tourisme délivre même des diplôme à ceux qu’ils l’ont fait. On nous a dit de remplir nos tank d’eau et d’essence, de faire des provisions au cas où, de vérifier le moteurs. On nous a dit que pareil des fois, les gens en panne se faisaient dépecer leur carcasse pour se retrouver seul au milieu de nulle part. On nous a dit… que l’Australie avait ses mythes… héhé.

une route pleine de panneau distrayants...

Bon d’accord, c’est rudement droit, c’est rudement long, c’est impressionnant parfois, c’est grave barbant d’autre fois. On a mis trois jours pour faire ça. Mais on a quand même croisé beaucoup de camions et de voyageurs, pas de quoi se trouver paumé en cas de rade.

retour à l'ocean: quand la plaine du nullarbore rencontre les mers du sud

Mais c’est rigolo quand même tout ce barouf… la route qui traverse la plaine du Nullarbor a été goudronnée qu’à partir des années soixante dix. C’est la seule route qui relie le sud de l’Australie très habitée (Melbourne, Adélaïde), à l’Australie Méridionale (et Perth notamment). Au cours de notre traversée, beaucoup de gens nous ont dit « les gens du Western Australia sont pas vraiment comme le reste des australien. Ils se sentent différent. Pas étonnant quant on voit que les seules routes qui relient l’est à l’ouest sont la route qui part de Cairns à Broome, et celle du Nullarbor seulement ouverte à tous type de véhicule depuis 30 ans.

le retour à la civilisation : les premières rencontres humanoides

Après tout ce désert farfelu, on est arrivé à Adélaïde, on a fait la vaisselle, on s’est jeté dans un resto, on a bu comme des trous et on a oublié de prendre des photos.

Sixième trucmachintropchouette : le chant d’Esperance

Esperance c’est la dernière ville de Western Australia. La dernière cité avant de rentrer soit dans l’outback, ou soit dans le nullarbor (plaine sans arbre en Nongar), 2000 bornes de bush inépuisable avant d’atterrir dans le premier bled digne de ce nom. A Esperance, on prend le temps de se languir sur la côte sauvage avant de la quitter pour un improbable voyage.

Interlude Sarkofood

Hé bien non, puisque nous roulons maintenant essentiellement au thon-choux-tomate-biscuit sec, cet interlude ne sera point consacré à la nourriture si appétissante des cotes australes, mais à Sarkozy. Oui oui, vous nous avez bien lu, puisqu'il semble que cet homme soit toujours notre président, petit extrait de "comment on lit du Sarkozy ici en Australie", et on vous prévient, à la télé c'est pas mieux. A bon entendeur.
  • Les australiens qui s'interrogent sur le caractère népotique de notre président
  • Les australiens qui se moquent de la mise en scène sarkosienne : tous les petits, derrière le président !!
Désolé pour ceux qui l'apprécie, mais il est un peu désespérant...

Cinquième trucmachintropchouette : le chant du caillou qui fait trempette dans l’océan

Sautant d’arbres en arbres, on quitte définitivement l’océan indien ( snirlf) pour rejoindre le Southern océan, celui qui trempe sa louche dans les glace de l’arctique. D’ailleurs on sent bien que le vent de la mer est un poil glacé, et qu’il n’y a plus de baleines en vue. Mais il n’en reste pas moins, qu’à quelque heures de marche, la tente montée au milieu de nulle part, on se régale les pieds et les mains dans le plat.

Les green pool et le cape Howe nous en sauvage et on en prend plein les mirettes. On est sur la cote d’Albany, ancienne citée baleinière.

cape Howe

Green Pool

Les stirling Range et le nuage mangeur de montagne

le bout (titre efficace trouvé par om)

Océan Indien <= ------------------------=> Mer du Sud

Quatrième gorisphonpaphique (heu, suis perdu là) : le chant des arbres

Mais par là où nous sommes passé, on nous a dit que les cailloux n’étaient pas les seules choses grimpables. Interloqués par ces dires pernicieux et pas moins ambivalents, nous nous retrouvâmes face à des arbres. Des AAAAAbres. Je sais pas si vous mesurez la chose, mais des AAAAArbres, ça fait au moins 78 mètres de haut, 26 étages d’immeubles, 48 fois ma tailles, 800 verres de vins empilés les uns sur les autres, 25 moi empilées avec 400 verres de vins. C’est dire.

Et voici la suite de l’histoire…

Troisième phantogorismaphique : le chant du caillou

Tout retourné on a décidé de garder un pied sur terre tout en gardant un œil sur l’océan. La côte s’élève peu à peu et nous offre des spots de fou pour compter les splach et les splouch (et parfois les splich) des cétacés joueurs.

La région dans laquelle on est arrivé est celle de Marguarette River, connu pour ses bons vins et sa côte sauvage déchiquetée. Faute de budget on choisit le déchiquetage, avec de joli caillou face à la mer furieuse.

On y dort, on y grimpe, on y marche et on se moque des surfeurs appareille photo et verre de bon bourru en main héhé.

grmf

c'est ça le printemps dans le bush

Lézard a queue pas finit et à la langue bleue. mais il veut pas tirer la langue même quand on l'insulte le bougre

jolie nid d'abeille dans les falaises

Surfeur qui a reussit enfin a prendre un vague (hic)

Chiens de surfeur qui vont finir pas s'en prendre une de vague