mercredi 22 juillet 2009

Où qui sont ????

ben ça fait déjà plus de 10000 km...

lundi 20 juillet 2009

L’Autre Queensland…

On a définitivement quitté l’hiver pour se retrouver dans un été doux, avec des nuits douces et des journées tièdes et l’océan qui dépasse les 20 degrés. Bref, ce retour sur la côte annonce un air de Guadeloupe avec des champs de cannes à sucre à perte de vue, des petits volcans éteints, et des COCOTIERS !!!!

La transition avec le bush est si brutale qu’on décide d’aller planter la tente sur une île presque déserte des White-Sunday pour s’imprégner du changement de paysage. Les White Sunday c’est un parc national de 74 iles qui baignent dans des eaux bleues azur et de beaux récifs coralliens. Il est donc temps enfin d’essayer de faire le canard dans la mare avec masque et tuba. D’autant plus qu’à cette époque de l’année, pas de gellyfish mortel, et les croco n’ont qu’à bien se tenir. Notre île à nous s’appelle South Molle.

On se fait larguer en bateau, et on plante la tente. Et puis après ben, c’est sea, sex, sun et tuba pendant deux jours…

Retour vers la côte et des rencontres plein les pneus !

Sur la route, on en voit des choses…

  • Naturelles comme…

Des porcs qui piques

Des roux cools

Des emeus

  • Et des moins naturelles comme…

Des vans comme on en rêve

Des camions un peu grands

Des camions qui portent des tuyau un peu gros

Douche dans le bush

On nous dit souvent que c'est chouette quand on explique notre quotidien. Alors pour cet épisode, c'est comment prendre une douche dans le bush en vidéo...

PeakDowns

Quelque part sur la route entre Sapphire et la côte, on a passé le nuit au pied du massif des Peak Downs. Feu de camp, coucher et lever de soleil : juste ce qu'il faut pour nous rendre heureux.
  • Les Peak Downs au fond
  • The Table's Lord
  • Blond'thinking
  • Coucher de soleil
  • Lever de soleil

« Ha si j’étais riche, je me ferai faire des gros seins ! » (les Elles)

Après une bonne dose de culture-nature-made-in-parks-nationals-australiens (c’est bo, c’est très bien fait, voir un poil trop pour se sentir libre d’explorer par soit même…), on reprend nos chevaux (enfin le van) et on se fait une bonne dose de poussière from the bush. C’est qu’on est adepte des pistes qui font que y a tout dans le van qui devient maronnasse parce que le van est pas hermétique. Bref,

On regarde la carte et on voit sur la route des villes qui dessinent une drôle de zone : Emerald, Sapphire, etc… pourquoi pas se faire quelques instant chercheur de pierres précieuses… ?

Quand on y pense, quand on dit ça, on n’est pas sérieux, on se dit « ouarf, z’en font des tonnes mais bon on va bien aller y jeter un œil à leur nigotine », et ben, ma parole, on a fait un bon d’une bonne 60taine d’année en arrière, et c’est un sacrée expérience !

On a donc trouvé là-bas beaucoup de chercheurs, mais pas ceux qu’on fréquente d’habitude en France…

Pour trouver des saphirs, il faut creuser (de préférence dans un ancien lit de rivière), nettoyer les cailloux, les saphirs étant plus denses que les autres pierres, ils vont au font du tamis, qu’on retourne avec grâce et rapidité, et avec un œil aiguisé et une pince à épiler on dégotte les beaux cailloux. On a vu des mains creusées par la terre, et des yeux burinés par la concentration et le soleil, et le sourire du « on en trouve toujours un peu !».

Finalement on y a passé trois jours, à papoter avec qui veut, à regarder les choses qui brillent que chacun était fier de nous montrer, à errer dans ces terres retournées, trouées, drainées par des milliers de petites mains, et même à mettre la main à la pate le temps de trouver quelques cailloux nous aussi. Mais pas the Big One.

Ca nous a valu quelques bons squats dans le bush, puisque tous le monde édifie un chez soit improbable ici et là pour faire son trou au sens propre comme au figuré. En témoigne ce vieux bus qui était de notre voisinage…

Oasis

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Au milieu du bush (c'est-à-dire de nulle part, les australiens appellent ça le « Never Never »), quelque part à la 700ème et des gamelles borne consommée, émerge Carnavon Gorges National Park, un plateau gréseux sculpté d’une myriade de rivières et de secrets bien gardés.

Au milieu des falaises blanches on trouve des tas de peintures qu’on aimait faire quand on était enfants… sauf que là, ça a 3000 ans et on a qu’a bien se tenir parce que ça parle ces choses. Les abo étaient là (mais ils disent pas comment ils le sont plus héhé, (haaaa ! la question abo, on en papote souvent avec des gens, c’est encore cho bouillant, bref)), ils gravaient, ils peignaient, ils soufflaient sur des pigments et ça rend pas mal, même 3000 ans après. On a même vu dans les dessins, un bijou significatif d’une ethnie voisine de quelques 3000 bornes, commerce oblige…

Comme quoi l’Oz c’est pas si grand, même à pied.

Vive le Bush (pas George hein)

La pluie nous a chassés dans les terres rouges de l’Aussie. Celle où l’on voit défiler des routes toutes droites pendant des heures, des roux tous plats et des bœufs musclés tous les kilomètres. Celle où les Towns se limitent à un bar-café-station-essence-et-épisserie- où l’on boit du thé noir ou de la pisse mémé (la bière gold XXXX, pas cher mais liquiide). Celle où il suffit de fermer les yeux deux secondes pour se croire au fin fond de la savane africaine, les lions et les éléphants en moins, mais une odeur de charogne, un soleil poignant, un ciel bleu azur et une savane infinie qui prend aux trippes. Oui on l’avoue, dès qu’on remet les pieds dans l’Out-back c’est comme si tous nos sens se remettaient en marche et on adore ça. Comme si au fin fond de nos boyaux il y avait un passif de drover (conducteur de vache australien) qui aime renifler la poussière et les effluves du bush.

Arf ! Que c’est bon. Bref sans en faire des tonnes (héhé), on est bien content de faire chauffer les routes toutes droites de la savane australienne. Plus on s’enfonce dans le centre de l’australie (bien que le centre ici soit encore tout relatif puisqu’on est à 700 bornes de la côte, mais je vous jure que des fois on se sent tout petits quand même), plus on retrouve les sensations du voyages perdues ces deux derniers mois de travail. Un sentiment de liberté qui fait des frissons partout partout partout, et qui nous remet des cotelettes cuites au feu de bois plein le ventre !

Ginger farm : suite et fin

Juste quelques photos supplémentaires sur le travail dans les champs à la Ginger Farm pour aider à visualiser notre quotidien des 2 derniers mois.
En plus de Mic et Lee que vous avez déjà vu, il y avait Bruce. Ce sont les ouvriers permanents qui voient défiler les backpackers comme nous. On était que tous les 4 les dernières semaines car c'était la période creuse à la ferme.
  • Ca c'est les copains Backpackers. On est dans la benne du 4*4 pour rejoindre les champs.
  • Ca c'est le "digger", c'est-à-dire le tracteur qui arrache le gingembre.
  • Ensuite on ramasse le ginger en enlevant la terre, les petites racines et les parties pourries.
  • A 9h30, puis à 12h30, on fait des pauses d'une demi-heure.
  • Et puis à la fin on fait une grosse fête avec les copains !!!

mardi 7 juillet 2009

Les poches et le coeur remplis

Quand on passe deux mois au même endroit, à rentrer dans un quotidien familier, le travail, la maison à tondre, le jardin à jardiner, le supermarché d'à coté à fréquenter, le loueur de DVD à papoter... c'est comme si on avait toujours été là. Au moment de partir, on se rend compte de toute la valeur qu'a pris notre voyage dans ces petits moments de vie partagés. On mange une dernière part de gâteaux avec les copines du travail, on bois une dernière bière avec les potes du boulot, on attrape notre dernière souris dans la maison de Janet, et puis...
Ce matin, on range les dernières affaires éparpillées dans la chambre, on passe la serpillère, et il pleut, il est temps de partir. Les vacances, c'est souvent partir de chez soit pour revenir. Là pour nous ce sont des vacances définitives, et on part les poches et le coeur remplis de souvenirs et d'un gout de cheese cake fait maison.
Bref ce matin, il pleut (comme à chaque fois qu'on part d'un endroit, c'est quoi ce bordel!!), et il est temps de reprendre le cours de la route vers le nord.