lundi 25 janvier 2010

Melbourne first R : rencontre avec la ville

Ben oui, Rencontre. Ca parait bête comme ça, mais vu que ça fait un an qu'on a pas traversé de ville europeenne, voilà notre première surprise melbournienne: la rencontre d'une sorte de vraie ville.
Pas que Melbourne ressemble a Lyon, à Paris ou à Berlin, mais avec son centre ville habité, ses petits quartiers plein de vie et de concerts, ses parcs squattés, ses arts de rue, ses terrasses et ses ruelles, on a pris plaisir à se perdre dans le dédale.
Évidemment, certains nous diront que Sydney a aussi a son dédale. Malheureusement, on n'y est jamais passer vraiment. Pis de toute manière c'est pas le sujet. alors, on s'assoit, on écoute et on se tait.
Ici les arbres ont des cicatrices, les ruelles font de l'art deco et des collages, les batiments dessinentt d'étranges silhouettes, les rues s'interpellent dans des espaces publics, les gens sont noires, jaunes, rouges, caramels, blancs, crêtu, crépu, corrompus, bref... y a plein de truc à voir.
Alors oui on a craquer un peu, on s'est fait des resto, des bars, des pubs, des takeaways, des musées (chercher l'erreur). Enfin, disons que notre rencontre avec Melbourne a été progressive, puisqu'aui début on était fauché (considérez qu'un mois pour nous à errer dans une ville sans pouvoir gouter aux cuisines locales et aux musées c'est hard core), ensuite on a vendu le van (marf), on a été riche quelques minutes, pis on a quand même faiut les serieux, quelques resto, quelques bars, quelques musées, mais quand même hein... pis alors le dernier mois, c'est fou tout ce qu'on a claqué. on est devenu japanese food addicted, on a été a l'open d'australie, au cinoche, bref. Finallement, c'est comme si la ville nous avait livré ses secrets au fur et a mesure, et sous trois visages différents.
Conclusion : on adoooore la ville, et melbourne c'est chouette, mais :
  1. ça fait grossir,
  2. ça rend dépendant,
  3. au bout d'un mois on ne pensait qu'à une chose : retrouver la liberté de courrir nu dans les prairies sauvages avec de grands chiens mouillés. Non. Bon, l'image va un peu loin, mais en d'autres termes, on a besoin de vert, de montagne, de grands espaces. On est definitivement pas des urbains. Ca n'empeche pas d'aimer les chaussures et les magasins de Mac.

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