samedi 21 novembre 2009
Dixième fantasmagoriphique : les sirènes de Melbourne
Neuvième bidulebiduleux : le chant du too much
- A la base, ça ressemble à ça :
- Mais l'expérience se transforme vite en ça :
- Avec une file indienne d'hélicos pour touriste qui survolent le site
Huitième biduletropbien : le chant des Grampians.
Septième trucmachintropstrange : le chant du Nullarbor.
Dans le Lonely Planet, c’est marqué que cette traversée est une des traversée mythique de l’Australie. Les offices du tourisme délivre même des diplôme à ceux qu’ils l’ont fait. On nous a dit de remplir nos tank d’eau et d’essence, de faire des provisions au cas où, de vérifier le moteurs. On nous a dit que pareil des fois, les gens en panne se faisaient dépecer leur carcasse pour se retrouver seul au milieu de nulle part. On nous a dit… que l’Australie avait ses mythes… héhé.
une route pleine de panneau distrayants...
Bon d’accord, c’est rudement droit, c’est rudement long, c’est impressionnant parfois, c’est grave barbant d’autre fois. On a mis trois jours pour faire ça. Mais on a quand même croisé beaucoup de camions et de voyageurs, pas de quoi se trouver paumé en cas de rade.
retour à l'ocean: quand la plaine du nullarbore rencontre les mers du sud
Mais c’est rigolo quand même tout ce barouf… la route qui traverse la plaine du Nullarbor a été goudronnée qu’à partir des années soixante dix. C’est la seule route qui relie le sud de l’Australie très habitée (Melbourne, Adélaïde), à l’Australie Méridionale (et Perth notamment). Au cours de notre traversée, beaucoup de gens nous ont dit « les gens du Western Australia sont pas vraiment comme le reste des australien. Ils se sentent différent. Pas étonnant quant on voit que les seules routes qui relient l’est à l’ouest sont la route qui part de Cairns à Broome, et celle du Nullarbor seulement ouverte à tous type de véhicule depuis 30 ans.
Après tout ce désert farfelu, on est arrivé à Adélaïde, on a fait la vaisselle, on s’est jeté dans un resto, on a bu comme des trous et on a oublié de prendre des photos.
Sixième trucmachintropchouette : le chant d’Esperance
Esperance c’est la dernière ville de Western Australia. La dernière cité avant de rentrer soit dans l’outback, ou soit dans le nullarbor (plaine sans arbre en Nongar), 2000 bornes de bush inépuisable avant d’atterrir dans le premier bled digne de ce nom. A Esperance, on prend le temps de se languir sur la côte sauvage avant de la quitter pour un improbable voyage.
Interlude Sarkofood
- Les australiens qui s'interrogent sur le caractère népotique de notre président
- Les australiens qui se moquent de la mise en scène sarkosienne : tous les petits, derrière le président !!
Cinquième trucmachintropchouette : le chant du caillou qui fait trempette dans l’océan
Sautant d’arbres en arbres, on quitte définitivement l’océan indien ( snirlf) pour rejoindre le Southern océan, celui qui trempe sa louche dans les glace de l’arctique. D’ailleurs on sent bien que le vent de la mer est un poil glacé, et qu’il n’y a plus de baleines en vue. Mais il n’en reste pas moins, qu’à quelque heures de marche, la tente montée au milieu de nulle part, on se régale les pieds et les mains dans le plat.
Les green pool et le cape Howe nous en sauvage et on en prend plein les mirettes. On est sur la cote d’Albany, ancienne citée baleinière.
cape Howe
Green Pool
Les stirling Range et le nuage mangeur de montagne
Quatrième gorisphonpaphique (heu, suis perdu là) : le chant des arbres
Mais par là où nous sommes passé, on nous a dit que les cailloux n’étaient pas les seules choses grimpables. Interloqués par ces dires pernicieux et pas moins ambivalents, nous nous retrouvâmes face à des arbres. Des AAAAAbres. Je sais pas si vous mesurez la chose, mais des AAAAArbres, ça fait au moins 78 mètres de haut, 26 étages d’immeubles, 48 fois ma tailles, 800 verres de vins empilés les uns sur les autres, 25 moi empilées avec 400 verres de vins. C’est dire.
Et voici la suite de l’histoire…
Troisième phantogorismaphique : le chant du caillou
Tout retourné on a décidé de garder un pied sur terre tout en gardant un œil sur l’océan. La côte s’élève peu à peu et nous offre des spots de fou pour compter les splach et les splouch (et parfois les splich) des cétacés joueurs.
La région dans laquelle on est arrivé est celle de Marguarette River, connu pour ses bons vins et sa côte sauvage déchiquetée. Faute de budget on choisit le déchiquetage, avec de joli caillou face à la mer furieuse.
On y dort, on y grimpe, on y marche et on se moque des surfeurs appareille photo et verre de bon bourru en main héhé.
c'est ça le printemps dans le bush
Lézard a queue pas finit et à la langue bleue. mais il veut pas tirer la langue même quand on l'insulte le bougre
jolie nid d'abeille dans les falaises
Surfeur qui a reussit enfin a prendre un vague (hic)
Chiens de surfeur qui vont finir pas s'en prendre une de vague