lundi 20 juillet 2009

« Ha si j’étais riche, je me ferai faire des gros seins ! » (les Elles)

Après une bonne dose de culture-nature-made-in-parks-nationals-australiens (c’est bo, c’est très bien fait, voir un poil trop pour se sentir libre d’explorer par soit même…), on reprend nos chevaux (enfin le van) et on se fait une bonne dose de poussière from the bush. C’est qu’on est adepte des pistes qui font que y a tout dans le van qui devient maronnasse parce que le van est pas hermétique. Bref,

On regarde la carte et on voit sur la route des villes qui dessinent une drôle de zone : Emerald, Sapphire, etc… pourquoi pas se faire quelques instant chercheur de pierres précieuses… ?

Quand on y pense, quand on dit ça, on n’est pas sérieux, on se dit « ouarf, z’en font des tonnes mais bon on va bien aller y jeter un œil à leur nigotine », et ben, ma parole, on a fait un bon d’une bonne 60taine d’année en arrière, et c’est un sacrée expérience !

On a donc trouvé là-bas beaucoup de chercheurs, mais pas ceux qu’on fréquente d’habitude en France…

Pour trouver des saphirs, il faut creuser (de préférence dans un ancien lit de rivière), nettoyer les cailloux, les saphirs étant plus denses que les autres pierres, ils vont au font du tamis, qu’on retourne avec grâce et rapidité, et avec un œil aiguisé et une pince à épiler on dégotte les beaux cailloux. On a vu des mains creusées par la terre, et des yeux burinés par la concentration et le soleil, et le sourire du « on en trouve toujours un peu !».

Finalement on y a passé trois jours, à papoter avec qui veut, à regarder les choses qui brillent que chacun était fier de nous montrer, à errer dans ces terres retournées, trouées, drainées par des milliers de petites mains, et même à mettre la main à la pate le temps de trouver quelques cailloux nous aussi. Mais pas the Big One.

Ca nous a valu quelques bons squats dans le bush, puisque tous le monde édifie un chez soit improbable ici et là pour faire son trou au sens propre comme au figuré. En témoigne ce vieux bus qui était de notre voisinage…

1 commentaire:

  1. pas drôle la vie de chercheurs!!!! du moins celle ci est le fruit de la chance et on peut y brûler sa vie!typique en tout cas del'image que l'on se fait du chercheur d'or! belles photos tjours, textes vivants, humoristiques et précis, BRAVO TJOURS! quant à la poussiure WAOUH!! c'est le résultat des pistes poussièreuses à souhait! dur, dur l'arrêt et comment on fait pour tout nettoyer? bon courage mes petits loups! VOUS AIME JOCY

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