mardi 28 avril 2009

Les premiers, mais pas les seuls…

Mount Warning : le premier point du continent australien à être touché par le premier rayon du soleil levant ! Voilà une vraie aventure nature : gravir une montagne pour cueillir la première lumière australienne. On s’y voyait déjà : nous, le soleil et la wilderness ! Le pied. Réveil à 2h30 du matin après une nuit sur un parking de montagne, autrement dit, en pente… Pas de quoi entamer notre motivation pour les 2 heures d’ascension prévues. Premier indice louche : nous nous endormîmes 2 voitures, et nous nous réveillâmes 20… Second indice étrange : des cris dans la forêt comme ceux aillant pû être entendus vers 5h du mat lors de notre fête de départ… Premier contact avec les Autres : l’Autre est en tongue (nous en chaussures de marche avec double polaire dans les (gros) sacs à dos) et nombreux, environ 30 ! l’Autre fait du bruit, et nous cache un peu la vue… Ca casse un peu le côté wilderness… mais ça donne un coté cocasse à l’aventure qu’on est pas près d’oublier. Pis au finale, les gens en tongue aussi ont le droit à leur rayon de soleil. La suite en images : Et en redescendant, on a rencontré un pitit python (environ 2,50 m). Il était encore froid et se déplaçait lentement. Très beau. (ps : les pythons ça avale tout rond des tas de trucs)

Il est 5h, Surfer Paradise s’éveille…

Surfer Paradise, c’est un peu la Grande motte puissance 10 : 10 fois plus haut et 10 fois plus grand ! Avis aux auteurs amateurs, il y a de quoi créer une reprise de la célèbre chanson de Jacques Dutronc « Il est 5h, Paris s’éveille… » (Ok, c'est pas Brel mon amour. T’avais raison !). Surfer Paradise s’éveille aussi à 5h. Et nous avec, puisque les parkings où l’on dort sont les premiers lieux concernés… Bref, dès les premières lueurs du jour, les surfeurs entrent en action… pour le meilleur et pour le pire ! On est ici au cœur de la culture surf. Tout est « surf oriented » même les taxis ! On pourrait d’ailleurs aussi penser à un remake de la Danse des canards : Heureusement pour les petits frenchies en manque de nature que nous sommes, la Gold Coast conserve des aspects très sauvages malgré l’urbanisation poussée. Pour finir, une dernière photo qui rend compte de l’importance de l’océan ici. On trouve tout au long des plages de nombreuses plaques commémoratives. Au fait, on s’est mis à la pêche !! Et ça mord grave ! Enfin, on attrape souvent les rochers…

Brisbane, suite et fin

Mea culpa. Ben ouais, il paraitrait qu’on trainasse un peu sur l’actualisation du blog… c’est que la quête fut raide, mais droite (ref. à une rafarinade). La belle Brisbane a eu raison de nous (et le temps pourri qui retarde le fruitpicking, et la récession australienne (beh oui, ça y est ici aussi, depuis deux jours tiens !!) . on a beau eu taper aux portes, cv en mains et minois souriants, on a toujours pas trouvé de quoi remplir les caisses (le premier qui sort la blague du chercheur qui cherche et qui trouve pas, le mors). Bref. Des signaux de folie commençant à apparaître, et évoquant une envie de prendre le large on a cherché une solution pour pallier la pénurie de boulot. On a bien essayé d’appeler Sarkozoro, mais sans succès… Alors on s’est tourné du côté Pink Floyd de la force : le Help Exchange. En résumé, tu bosses chez des gentils gens 4h par jour en échange du gîte et du couvert. Et en plus, tu parles anglais. La classe, non !? On est super bien tombé. On aide Clare à remettre sa propriété en ordre après la saison des pluies : jardinage, peinture, nettoyage… On a que quelques photos pour l’instant. Plus très bientôt. Pour la suite, on a normalement trouvé un job dans le Tree planting (reforestation) par l’intermédiaire de français qu’on a rencontré à Brisbane. Mais chaque chose en son temps. Profitons pour l’instant de jolis petits moments partagés…

samedi 11 avril 2009

Les petites bêtes du quotidien…

Bon d’accord on a pas encore vu de Koala (grrr). Même des tout plats sur la route (grrr bis). Nonobstant, il y a des tonnes de petites bêtes qui font parti de notre quotidien, que l’on chéri ou que l’on maudit. L’om s’est pris de passion pour la photogénie des arachnides, et moi je suis devenue une tueuse professionnelle de moustiques qui piquent (d’ailleurs à l’heure où je vous écris, on est littéralement en train de se faire manger cru… ha, que d’abnégation !). Le reste en image.

Les Magpie sont tous le temps collées à nos trousses dans les rando, et les arrêts popotes (les malignes). Elles ont un chant du feu de dieu, comme si elles avaient une espèce de scie musicale coincée dans le gosier.

Ça c’est un cousin Possum. Avec ses pousses opposables, on en voit plein le soir dans les arbres ou en funambule électricien, avec leurs gros yeux tout tendres et leur petite tête de raton laveur. Plutôt curieux. Bon palliatif au Koala.

Les roussettes, par millier, au moment même où le van nous a péter une durite. du coup ben pas le temps pour la pause photo.

Le cocaburah (laughing) qui se mare tous les matin et soir en groupe, comme des singes. des fois je vous jure, on se croirait au fin fond de la jungle.

Des gros dragons! ça y'en a partout!! la première fois que j'en ai rencontré un, c'est au détour d'un voie d'escalade.je faisais pas la maligne.

des ros crapo stoiques.

Pis ben, de zolie araignées, partout, à tous moments, avec des fils de toiles très très solides...

Brisbane, ça met la banane (ouais je sais… l’humidité attaque mon cervo)

Nous voilà depuis une semaine à Brisbane city. Si notre appétit de grands espaces et du Wild est loin d’être tari, il s’avère (sisi) que cette ville est pleine de promesses : hé oui !! on a enfin trouvé une ville dans ce foutu pays, qui a des espaces publics !! des zones où le piéton n’a pas l’air d’un cafard dans un lavabo ! houa ! Et qui plus est, l’espace public a été réfléchi : il y a des œuvres d’art un peu partout, des fontaines, des parcs à volo, tous les quais de la Brisbane River sont la terre promise des cyclistes, marcheurs, joggeurs, flâneurs en tout genre, avec des espèces feuillues, poilues, plumées et écaillées qui cohabitent avec ambiance! Arff !! Bref, Brisbane est l’anti-ville australienne, qui est d’habitude dévolue aux moteurs sous le capot, avec ses « drive through » (éq. « Drive in » chez nous) dans tous les sens, même pour acheter une bouteille de bière. Même les banlieues à perte de vue ont perdu leur aspect zonal, pour laisser s’entrelacer maisons, rivières, collines, et zones commerciales (quand même), avec des parcs publics tous les 50 m. Comme on dit en anglais (ben ouais quand même on a appris quelques mots : « what a good surprise !! ».
J'ai enfin le plaisir de vous montrer l'om accroché au rocher (ps: ben oui, ici au moins je peux tenir l'appareil avec mes deux main)
Non contents de trouver de quoi flâner dans le monde civilisé, nous avons trouver au bord de la dites Brisbane River, en plein centre ville, à deux pas d’une falaise d’escalade praticable 24 H / 24, d’une piscine ‘free access’ aux airs de plage, et de douches (froides) gratuites, un petit coin tout douillet où l’on peut habiter sans craindre les remontrances. Bref : tous les soirs on dîne aux chandelles face au CBD, plein de reflets égarés dans la rivière, et le matin, on se réveille avec des arc en ciel dans la tête.
Mais bon, héhé, comme vous le savez, faut chercher pitance dans ce bas monde, et héhé, il semble que le moment ne soit pas des plus propices. Donc nos petits petons arpentent, arpentent boite d’intérim, motel, resto, colonnes du journal, sites Internet… et pour l’instant ben, on ne peut toujours pas changer de régime alimentaire (thon en boîte, sardine à l’huile, sardine à l’huile, thon en boite). Le petit dej Oeuf-Bacon et toasts sur la terrasse d’un café n’est encore pour nous qu’un vieux fantasme. Du coup, après une semaine de quête intensive, ça commence à nous les chauffer l’affaire, on a trop envie de se le faire ce zejyrgbzeuryfgyuber de ptit dej australien.
On va donc peut-être repartir dans les fermes de la région faire du fruitpicking. On pourra peut être revenir profiter de l’endroit après avoir rempli les caisses. Pour le moment, ludo fait la sieste (réveillé à 5 heure du mat par des fous du club nautique qui se sentent obligé de se lever tôt pour faire de l’aviron), et moi, je vous embrasse tout plein. allez, une dernière pour la route (grrr). On pense fort à vous et au saucisson tous les jours. Claire et ludo.

Passages furtifs

Une éclaircie attrapée au détour d’un phare. Byron Bay sort de sa torpeur après les pluies…

Temps de chien à Surfeur Paradise. Mais finalement, vu le nombre de tour construites pour accueillir les dits surfeurs, on est pas mécontent que la pluie nous en ait chassé !!

jeudi 2 avril 2009

Retour sur la Côte : de l'eau partout, même dans le moteur...

Héhé, le retour sur la côte "see sex and sun" est un peu brutal... non seulement notre quête du "free tape" s'avère des plus périlleuse dans ce monde touristico-payant, mais en plus la météo a décidé de nous réduire notre terrasse à néant, la pluie en trombe nous laissant pour espace de vie nos trois mètre carré de van. Pour le coup, le test "cuisine-salle-à-manger-chambre-coucher-salle-de-bain et toilette au fond du jardin" a été concluant... nous survîmes (enfin on tente toujours de survivre parce que ça fait une semaine que ça dure l'affaire...),sans se taper dessus (par inadvertance ou intentionnellement), mais nous remarquâmes une chose: notre adorée maison roulante n'aime pas la pluie. Point de fuite, mais il tousse le bougre... L'om a bien tenter des opération à moteur ouvert (sous la pluie, je vous dis même pas, post à venir), mais rien y fait, il faut vite qu'on retrouve le soleil. Finalement on s'en lasse pas du soleil...
Nonobstant, la pluie nous a permis de voir le pacifique dans tous ses états...
Y va, y vas pas?
Y va pas (brrr)!