dimanche 31 mai 2009

Ginger Farm

Juste pour montrer à quoi ça ressemble de ramasser du gingembre.
Taiwanais, japonais, allemands, australiens, français, néozélandais, coréens sont alignés en rang d'onions tous les 4 mètres dans un champ le long d'une rangée de gingembre. Une fois que le dernier de la file a fini son morceau, il passe en tête de file, et ainsi de suite de 7h du matin à 16h. On sélectionne les meilleures racines et on les nettoie grossièrement. L'ambiance est bonne et le travail pas trop trop dur, sauf quand il pleut (et c'est souvent le cas !!) car les champs se transforment en immenses bains de boue... donc (je rajoute ma touche), depuis une bonne semaine om rentre dans le van pourri des pieds à la tête, rouge comme un indien( la terre est rouge) et la truffe humide. ça lui vaut d'avoir des petits petons un peu déchiquetés par les bouillasse, mais le moral et bon. Ca doit être l'ambiance virile, héhé!
Ensuite les racines sont lavées, nettoyées (gracieusement) minutieusement et emballées par les "girls". Les filles sont dans un shed (hangar), avec des tonnes de racines à trier, couper le pourri (qui sent vraiment le pourri), les radicelles, enelver la terre... un bo petit travail à la chaine, mais en musique silvousplait!! Le boulot pour les filles est moins physique, mais attention: déjà que suis pas douée pour les papottages de filles, alors en australien avec l'accent du cru, ça devient tout de suite moins facile. Mais on a notre petit coté internationnale nous aussi avec des estonienne, des japonnaise, des allemandes. On se réconforte avec des petits caramels au chocolat pendant les pauses et un bon thé chaud! Enfin bon, c'est pas fastoche quand même hein, on se plante quand même pas mal de couteau dans les mains (enfin surtout moi, cherchez l'erreur...). Quand à la question qui vous brulent tous les lèvres (suivez mon regard... ), ben j'ai trouvé plusieurs bonnes raisons au fait que les farmers aient décidé de séparer le travail des hommes de celui des femmes (sic.). Avis aux amateurs.

1 commentaire:

  1. En même temps, dans ces conditions vaut mieux être une fille ! Travailler dans la boue, hem, hem.
    Je propose à Claire de faire du féminisme plus tard !!

    Bizavou,
    Popo.

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