dimanche 31 mai 2009

Rainbow bay

Après les dauphins, on est retourné du côté de Rainbow bay (cf. le trip en 4*4 sur la plage). Sauf qu'on était en van et qu'il pleuvait (sans déconner...). Mais finallement, il y avait une sacrée ambiance du haut de ces 120 mètres de dunes, plongeantes dans le pacifiques. comme quoi on est pas que des râââleurs. Les paysages parlent d'eux mêmes...
harf
falaises de sable, et premières miettes de grès
figurines au milieudu grand désert
grmf

dauphins calins

300 bornes aller-retour pour tenter de voir, de près, des dauphins. Pizza engloutie fizza dans le van avant 2 h de route de nuit. On se trouve une place (un peu trop) près de l'eau, parés pour rêver de nos amis à nageoires. C'est qu'on nous avait vanté le truc : "ils passent même entre vos jambes !". Alors on s'y voyait déjà nageant dans une eau turquoise tirés par les dauphins. Lever 5 h (eh oui, elles sont matinales ces petites bêtes !), après une nuit courte (les bruits de la marée et du vent montants nous ont valu quelques petites vérifications de routine...), on trouve le lieu dit : une rampe d'accès pour bateau. Moins sexy que prévu. L'eau est marron, la température basse, la pluie guette. Bref, calés dans nos superbes sièges de camping à tablette et porte bière intégrés, emmitouflés dans nos polaires, on attend le poisson. L'attente est courte : deux ailerons en vue !!!!! En fait, c'est un centre bénévole de soin pour dauphins qui les nourrit tous les matins. Donc pas bête, les bestiaux sont fidèles au rendez et se prête au jeu volontiers. Distribution de poisson, un chacun, chacun son tour !! C'était bien rigolo. Bon, quand même ça vallait le coup. on aim bien le cétacé bien élevé!

Diversification ou bifurcation ?

L'une des motivations de notre voyage est de prendre du temps pour réfléchir à la suite des évènements, genre : ke kon va faire dans la vie ? comment kon va gagner du pognon ? est-ce qu'on préfère avoir les fesses au chaud ou au froid ? Est-ce que je mets ma robe bleue ou ma robe rose ? (eh oui, à chacun ses questions existentielles !). Alors le boulot se faisant rare en Australie, on a commencé à diversifier nos activités...
Madame met en oeuvre ses talents de créatrice à travers une collection de bijoux nature. Bientôt en vente sur les marchés australiens.
Monsieur s'essaye à la photographie. Déjà en vente sur : http://www.redbubble.com/people/lume
Alors, diversification ou bifurcation ??? La réponse à la fin du voyage...

Notre aire de jeu

Enfin un jour de vrai beau temps !! De quoi nous permettre de vous faire visiter un peu notre aire de jeu : Noosa Head. C'est une petite cité balnéaire située à 20 km de notre maison. Tout est à disposition : baignade, escalade, coucher et lever de soleil...
Madame fait grimpette Madame fait trempette Monsieur essaye d'impressionner madame Madame et Monsieur se régalent du coucher de soleil

Un peu de sport

Y'a pas mal de sites d'escalade dans la région où on est en ce moment. On s'est fait un petit week-end à Mount Brooyar.
La falaise La femme L'homme Le campement : arrgh !! Qu'est-ce qu'on aime le camping sauvage ! Les incontournables noodles : rapport qualité / pratique / prix imbattables

Un koko, un koko, un lala... un kooaaalaaaa !!!

Mes tympans, et ceux du koala, se souviennent encore du cri de Claire quand elle l'a vu !! C'est notre premier Koala !!! Il est pas mignon le nounours !?

Ginger Farm

Juste pour montrer à quoi ça ressemble de ramasser du gingembre.
Taiwanais, japonais, allemands, australiens, français, néozélandais, coréens sont alignés en rang d'onions tous les 4 mètres dans un champ le long d'une rangée de gingembre. Une fois que le dernier de la file a fini son morceau, il passe en tête de file, et ainsi de suite de 7h du matin à 16h. On sélectionne les meilleures racines et on les nettoie grossièrement. L'ambiance est bonne et le travail pas trop trop dur, sauf quand il pleut (et c'est souvent le cas !!) car les champs se transforment en immenses bains de boue... donc (je rajoute ma touche), depuis une bonne semaine om rentre dans le van pourri des pieds à la tête, rouge comme un indien( la terre est rouge) et la truffe humide. ça lui vaut d'avoir des petits petons un peu déchiquetés par les bouillasse, mais le moral et bon. Ca doit être l'ambiance virile, héhé!
Ensuite les racines sont lavées, nettoyées (gracieusement) minutieusement et emballées par les "girls". Les filles sont dans un shed (hangar), avec des tonnes de racines à trier, couper le pourri (qui sent vraiment le pourri), les radicelles, enelver la terre... un bo petit travail à la chaine, mais en musique silvousplait!! Le boulot pour les filles est moins physique, mais attention: déjà que suis pas douée pour les papottages de filles, alors en australien avec l'accent du cru, ça devient tout de suite moins facile. Mais on a notre petit coté internationnale nous aussi avec des estonienne, des japonnaise, des allemandes. On se réconforte avec des petits caramels au chocolat pendant les pauses et un bon thé chaud! Enfin bon, c'est pas fastoche quand même hein, on se plante quand même pas mal de couteau dans les mains (enfin surtout moi, cherchez l'erreur...). Quand à la question qui vous brulent tous les lèvres (suivez mon regard... ), ben j'ai trouvé plusieurs bonnes raisons au fait que les farmers aient décidé de séparer le travail des hommes de celui des femmes (sic.). Avis aux amateurs.

lundi 18 mai 2009

Rainbow Beach

Bon, ce qui suit n'est pas très développement durable. Mais très fun !! Hans et Janett nous ont prêté leur énorme 4*4 pour qu'on puisse aller faire joujou dans les dunes et sur la plage. Direction Rainbow Beach... Une plage accessible qu'en 4*4 : très sauvage, quoique ça ressemble un peu au salon mondial du 4*4.
Rainbow beach, loin du monde
Sea Eagle
La plage qu'on a parcourue (1 heure)
  • Sur la piste d'accès à la plage
  • Sur la plage

Étonnante Australie - résumé

Petit bilan de ce qui nous a beaucoup étonné après presque 3 mois en Australie :
  • Positif : l'Australie ne se résume pas à une ligne de plages magnifiques avec du désert derrière. En fait, entre l'outback et la côte, on trouve le countryside qui est un peu la campagne jardinée australienne. On adore y faire du free camps (camping sauvage).
  • Positif : le voyage est très présent dans la culture australienne. La plupart des australiens sont de près ou de loin des expatriés. On peut ainsi rencontrer des gens qui sont prêts à aider les voyageurs comme nous sans rien en échange. Et tous disent la même chose : "quelqu'un nous a aidé quand on voyageait, alors ça nous fait plaisir de le faire à notre tour. Un jour, ça sera à vous". On oubliera pas. Thanks.
  • Négatif : on croyait qu'il y avait deux saisons en Australie :une sèche, une humide. Et on croyait que la saison sèche était, comme son nom l'indique, sèche. Et on croyait qu'on allait démarrer notre voyage au début de la saison sèche... No comment.
  • Négatif : on croyait qu'il suffisait de claquer des doigts pour trouver du travail. No comment. Depuis, on a compris que l'on était au coeur d'une véritable industrie du backpacking (voyageurs en sacs à dos) et que cette dernière avait intérêt à ce que l'on croit tout ça...

Etonnante Australie - épilogue

We have a job !! Alors on recommence. Il est 12h, on a faim, on s'arrête sur une aire de repos paumée quelque part sur la route qui mène à la région du citrus picking escompté (ramassage de mandarines). Femme va faire la vaisselle (eh ouais les mecs, c'est comme ça que ça marche ici !), et commence à taper la causette avec un couple également pausé là. Blablablabla - blonde qui fait les yeux doux, Om qui rapplique, on déroule le CV discrètement - puis la phrase magique : "I have a couple of days of work in my property. What is your rate ?". On improvise un tarif, l'affaire est conclue, rendez-vous le soir même chez eux !!!
Ca fait maintenant presque 2 semaines, et on est toujours là ! C'est qu'apres avoir envoyé de la débroussailleuse et du désherbage dans tous les sens, ils nous ont offert de rester chez eux à l'oeil et se sont démenés pour nous trouver du job... Incroyable, mais vrai ! Et même qu'ils nous en ont trouvé un : ginger picking (ramassage du gingembre). C'est pas trop crevant et assez bien payé par rapport à d'autres jobs de ce type. Y'a du job jusqu'à fin juin. Donc on a le logement et le boulot à deux pas de Fraser Island, l'un des plus beaux spots d'Australie... Bref, après la scoumoune, nous voilà lucky !
Notre petite bicoque. Un poil plus grand que le van... Notez le Jacuzzi à droite... Le jardin qu'on a remis en état La vue de la maison lors du lever de soleil La plage du coin. Y'a pire.... ((-

vendredi 15 mai 2009

Etonnante Australie

Ce matin il est 5h00. La pluie a cessé. Il y a du vent et il fait froid. Om est déjà sur la falaise appareil photo au poing. J 'irai bien regarder avec lui le lever du soleil sous les embruns, mais j'ai la flemme. Je me blottie dans la couette, les yeux collés contre les vitres pleines de buée.
Le lever de soleil est mauvais (ben ouais ça arrive). En fait, il n'y en a pas, parce que c'est nuageux (rrr). On rentre alors l'appareil, et on file au macdo pour chercher du boulot sur le net (ben ouais again). Il est 6h30, et le Macdo suinte déjà le bacon burger. Un petit café Latte n'est pas de trop pour nous remonter les bretelles. En entrant dans l'usine à Burger, les journaux locaux titrent sur les effets néfastes de la crise sur l'emploi. Harg! Pas de nouvelles annonces sur le net, et la réponse de la hotline et des campings de backpackerss est toujours la même... humrf. On aurait comme envie de tuer le chien. C'est que les sous commencent à se faire rares.
Tant pis, on reprend la route coute que coute pour aller de ferme en ferme chercher du job. Finalement cette décision nous conforte plutôt. D'ailleurs le ciel se dégage, et il fait à nouveau chaud. Du coup, on passe la quatrième (ben ouais, le chat noir a du mal a passer la quatrième par temps mouillé) et on roule plein pot vers Gayndah, la capital de l'agrume! On avance alors dans les terres, et on découvre progressivement des champs avec des gens dedans. Ouha! Il existe donc bien des légumes et des fruits à ramasser dans ce foutu pays!!! On va voir les fermiers et on demande. C'est chou blanc mais au moins on sait qu'il se passe des choses dans cette région.Pour tout dire, ça fait un mois qu'on cherche du job, et ça commençait à nous les ... menues. Mais là de voir des gens faire ce qu'on veut faire nous rempli de re-espoirs! On est comme des gamins.
D'ailleurs il est midi, il est temps de finir le cake que Clare nous a donner avant de partir! On s'arrête sur une (magnifique) aire de repos, munie son chiote et sa table de picnique.
C'est ici qu'on a rencontré Hans et Janet. C'est là qu'ils nous ont proposé de bosser dans leur jardin. C'est de là qu'on est reparti sur la côte, vers le sud, pour travailler.
Enfin!

Retour sur la Côte : de l'eau partout, même dans le moteur...

Tiens, tiens ça nous rappelle vaguement quelque-chose... Un petit reviens-y qui nous manquait pas... c'est donc un jour de pluie que nous partîmes de chez Clare, la pluie, ses routes pourries, et son humidité. On est parti au nord en longeant la côte, notre chat noir de van n'aimant toujours pas ni le froid, ni l'humidité. On s'est alors calé dans un coin de la côte, sur un point de vue superbe (sauf que ben... la pluie quoi!), à faire notre première tambouille sur la moquette de notre chambre et notre re-matelat bien dur... ha! ça faisait longtemps... En plus, sérieux, ça nous faisait plaisir de repartir (haaa! la liberté d'être nomade!!),
mais Pas SOUS LA PLUIE!

Du haut de la montagne...

Du haut de la colline de chez Clare, nous ûmes une vie pénarde, avec 4 heures de travail le matin, un copieux repas le midi, et pêche, baignade, ballade, bière le reste de la journée... c'est ça le Helpexchange!! tu donne un coup de pattes, et t'es logé nourris à l'oeil et en plus tu parles anglais et tu es immergé dans le local!! haaaa!le local! A vrai dire on a bien profité de cette petite pause de 15 jours pour recharger les batteries, changer deux trois pièces du van et reprendre nos trois kilos que le régime nooddles thon sardine avaient gracieusement effacé... Arg!
Pas pour ça qu'on a chaumé, on a mis la main à la pâte, comme en témoignent ces quelques photos du shed que nous avons remis sur planches... à l'origine d'un verdâtre douteux pour finir dans un taupe irréprochable (ben woui quand même, c'est nous qu'on l'a fait!!). bref notre première mission de Rope Access. De quoi peinturlurer quelques sangles et passer de chaudes journées sur le toit de taule... Ben quoi? Ouais, on sait peindre avec des serpillères, c'est bizard, mais que voulez vous, on est en Australie!! Bref, c'est bien nourri et motivé à bloc par ces quinze jours choyés comme des coq en pâtes, qu'on a décidé de reprendre la route. Merci à Clare et à son adorable Bowie (comme David), pour leur bonne humeur et leur compétence exceptionnelle à la bonne cuisine ;o)). On décide de remonter vers le nors, là où nous portent nos pneus, et surtout, là où on on dit sur la hotline pour le fruit picking "STILL NO WORK!!!"

lundi 4 mai 2009

Après les suburbs de sydney, le périurbain de Currumbin...

Ben ouais, on est du genre cette semaine à avoir quelques réminiscences géographiques, tel le rototo du bébé après un bon biberon bien mérité! Du coup, on voit de l'espace partout, et on ne sait quoi en faire.
Du coup, attention mesdames et messieurssssssssssss, petite improvisation géographique. Rien de bien providentiel en fait, juste quelques petites observations... La surburb on vous l'a déjà montré, un défillement ghettoisé de zones commerciales et de carrés de maison toute pareilles. Ici, à Currumbin, on découvre un périurbain cotier, qui se prévaut d'être de la "Country", (ni de la surburb, ni de l'outback), en plein boulversement ...
La vallée est située à 25 bornes des villes touristiques cotières. Elle était il y a quelques décénies une vallée d'élevage bovin Dairie (production delait), avec des fermes de tradition queenslandaise (ouiiiiiiiiiiin j'ai pas de photo, bon j'en ai une pas terrible du net). Il y a aussi en haut de la vallée, une production bananière qui date, et on voit ici et là ces petits présentoirs avec les fruits et une caisse sur laquelle il est noté de se servir et de mettre l'équivalent argent dans la dite caisse. Et ça à l'air de fonctionner (!! Il fo qu'on fasse une photo mais... arg!).
Depuis, l'attration touristique et la beauté de la vallée aidant, divers types d'habitats se sont implantés dans la vallée.
  • Il ya d'abord les "leizure farmers", comme les appelle Clare (la nana chez qui on vit), qui se sont trouver une vocation de farmer on ne sait d'où, et qui préfère faire de lavache à viande, que de la vache à lait. Ils ont en général racheté et restauré les fermes anciennes. J'en sais pas plus pour le moment. Mais le concept est rigolo.
  • Il y a ensuite... tadammmm : l'écovillage!!! Soit une dizaine d'hectares, en milieu de vallée, panneau tout dehors sur la qualité de vie offerte par le dit village, constitiué pour le moment d'une quarantaine de maisons. Pour y habiter, il faut être riche, car les dits hectares se vendent à prix d'or pour le concept ( éco) et la situation du village; obéir à une liste de consignes (éco), et aimer décider en communauté Hearth Care. Cet éco village n'est pas des moindres puisqu'il a été élu par je sais pas qui, meilleur écovillage du monde en 2005. Le concept vaut cher et les terres continuent à se vendre et à être vantées. On est loin comme dirait l'Om de l'écovillage pinkfloyd de notre ardèche, mais le concept reste saisissant.
  • Voilà, en fait le mot que je cherchais : le périurbain australien est conceptuel. Car autre exemple et autre type de futur habitat dans la vallée, c'est d'autres dizaine d'hectares à vendre sous la banière : "for another residential Community...". Le périurbain de la currumbin valley est bourrée de référence à la vie collective, quand celui de la France s'attèle au pavillon individuel.
  • Mais la Currumbin valley n'est pas épargnée par le pavillon, puisqu'il y a quelque maisons neuves qui s'enferment déjà derrières des murs de bétons, quand la maison traditionnnelle queenslandaise optait pour conserver un paysage ouvert...
Bref, je sais encore du blabla (blablaaaaaa), mais ce soir, Om est pas là. Suis seule avec Bowie (comme David) le chien, et la blonde s'occupe comme elle peut, même quand elle a les neuronnes un peu emmelés, héhé!

L'Australie au quotidien

Avec tout ça, on se rend compte qu'il manque quelques petites choses à nos histoires, le quotidien, le comment on prend sa douche, on mange sa soupe, et caetera... L'objectif de ce post n'est pas tant de raconter nos petits tracas (et cacas) du quotidien, mais juste de faire état de comment s'intègre le traveller, le "Backpack'" comme on dit ici, dans le quotidien australien (hormis le fait qu'il ne trouve pas de taf, mais c'est une année exceptionnel...).
Il y a certainement différents vécus du backpacker, celui appartenant aux modalités "campervan", étant l'une d'elle. Mais il y a aussi vivre en campervan sur la côte et vivre en campervan dans l'Outback (le fin fond du fond).
Vivre en campervan sur la côte fait parti du paysage local. Il semblerait que le backpacker soit fait pour s'intégrer à "l'australian way of life", tant il vit en même temps et avec les mêmes outils que les australiens.
Le matin, c'est lever 5H30 du matin, avec les premiers surfeurs, ou les joggeurs, ou les avironneurs, ou les sportifs et leur coatch (y'en a partout!!) qui suivent les premières lueurs du jour. C'est souvent vue sur la mer, car finallement, la plupart des parking au bord des plages sont gratuit la nuit.
Le soir et le midi c'est barbeuc, tous publics confondus et toutes nourritures à frire. L'australie doit être LE pays du barbeucue electrique gratuit, dans TOUT les lieux publics. Ca veut dire que quand t'es backpacker, tu ne fais pas cuire ta maigre pitance seul dans le recoint de ton campervan, non, tu te délectes des odeurs culinaires collectives avec tout le monde, et c'est NORMAL. Tout le monde boit l'apero et fait griller des cotellettes dans les espaces publics, tous les jours, à toute heure, et surtout le dimanche en famille, si bien que parfois c'est difficile de trouver un barbeuc de libre.
Il faut aussi noter qu'à chaque barbeucue, on trouve un espace jeu pour les enfants, tous aussi divers qu'adpater au lieu (sisi!). On pourrait penser que chaque jeux pour enfant a été penser en fonction de l'environnement dans lequel il est insérré. On a vu des imitations de cascades et d'arbres, des grenouilles bisards, et ici, le parc pour enfant était blindé de référence à la pêche, avec des cannes à pêches, des mas, des barques, des pélicans sur resorts, et on voit là les baleines qui projettent de l'eau au hasard...
Le soir vient la douche et le petit pipi avant de se coucher. La douche c'est celle du surfeur et du baigneur, sous les étoiles ou en lieu clos. Elle est froide évidment, mais c'est toujours un bon petit moment savonage du haut en bas avant de filer sous les draps. Les sanitaires partout sont toujours propres, avec du PQ à profusion silvousplait, de quoi nous laisser perplexe face au souvenir de la bonne vielle sanisette dégueu du continent français... Et oui, en Australie, s'assoir sur une lunette de toilette public fait parti du confort collectif!! (bon on vous passe les photo :o))
Pour ce qui se passe dans l'Outback, c'est certe un peu plus sommaire, mais encore un fois l'ensemble des éléments s'y retrouve: Barbeuc élétriques gratuits, toilettes avec papier hygiénique (même au fin fond du fond du bout d'une piste), et la douche ben on improvise en fonction du lieu, héhé...
Pour le reste du fonctionnement, ben, on s'improvise coiffeur, barbier, trogglodite épilatoire...
Reste une différence fondamentale entre la vie du traveller de la côte et celui de l'outrback: le BRONZAGE... Héhé, j'ai pas encore celle du surfeur, mais ça ne saurait tarder...