samedi 22 août 2009

Traversée 2 : sur la routes des parcs nationaux bis

Rien à dire de plus que dans l’autre post, on se régale toujours après avoir insulter tous les gens en 4x4 qu’on croise.

Et là, on arrive à Broome et plouf dans l’océan indien !

East Kimberley, c'est du lourd !

L'idée de traverser les grands espaces, se retrouver seuls au milieu de la wildnerness, voilà deux choses qui nous avaient fortement motivées pour venir en Australie. Avec l'East Kimberley, région au sud-ouest de Darwin, on a été comblé. Bouleversé presque ! On a bien faillit décider de rester là-bas pour élever des Kangourous... Tourbillons de couleurs, milieux extrêmes, mer et montagne... Bref, la suite en photos.

Traversée 2 : sur la route des parcs nationaux

Bon quand même, ne dénigrons pas notre farnchouilardise, puisque nous aussi on râle un peu. Héhé ! Depuis notre arrivée dans le Northern Territory, on sent bien qu’il manque un truc à notre van pour être tout à fait dans la mouvance de ces grands espaces : 4 roues motrices. C’est qu’en fait, de nombreux sites très connus ne sont accessibles qu’avec un engin consommant plus de 20 litres au cents, et notre modeste chat noir n’en est pas encore là. Du coup, la route nous prive des images vantées par les Visitors Center, les guides de voyages qu’on a en pagaille, et ça nous énerve !!!! grave ! Parce que souvent on passe devant un panneau genre « Bungle Bungle NP, 120 km, 4WD only », et on en mange notre casquette.
Mais ce qu’il y a d’étonnant c’est que finalement on se passe très bien de toutes ces choses tellement on a déjà de choses à voir avec nos deux roues motrices. Bon on dit pas que au cours d’un autre voyage, on n’investira pas dans le bouffe-essence (avis aux amateurs pour un second trip en Oz ?!), mais on se régale déjà tellement comme ça. Donc c’est bien ça d’être franchouillou, c’est de râler d’abord, et d’aimer ensuite.
Indice sur la problématiques abo (post qui demande trop de neurones pour l’instant, à venir, à quatre mains, et une fois qu’on sera posé au Perth) :

Traversée 2 : premier détour par le Kakadu National Park

On commence à l’aimer notre Northern Territory : il fait bo, quand il fait trop cho on peut faire un plouf à la faveur des croco, et on goûte au plaisir des feux de camps tous les soirs. C’est pourquoi notre passage à Darwin fut bref, pour continuer de nous épanouir dans ces doux plaisirs du walkabout en van (le walkabout étant le retour à la vie nomade des aborigènes dans le bush) : fuir les hordes de frenchies en van et les toilettes automatisés de la ville. Vive le machoulangage australien et le caca-bush ! C’est donc sur cette envolée lyrique, que nous reprenons la route avec la boucle du Kakadu National Park, le parc mythique de l’Australie du nord, avant de filer vers l’ouest.

L’estomac grondant nous faisons une petite pause casse croute. On sort du van et là une horde de mouches se rue sur nous. Quelques gestes désarticulés nous amènent à une table de piquenique, où deux jeunes gens dégustent un bol de noodles, se battant eux aussi avec les bêtes du Bondieu. Tous sourire, on engage la conversation en anglais silvousplait. Résultat : un bref papotage en français et du vrai silvousplait : du bon râlage comme on connait ponctué d’un « y a rien à voir ici, ‘tain d’mouche, que des marais, c’est fadasse ». notre envolée lyrique n’a pas fait long feu face à eux. C’est tout ratatiné poétiquement qu’on prend nos jambes à nos cous.

Et finalement, nos jambes nous emmènent là où la poésie n’est même plus utile. Car c’est les yeux écarquillés, et la bouches pendantes (avec deux ou trois coulures de baves) que nous sommes conquis par les paysages du kakadu, ses peintures et ses petites bêtes.

Ses marais pleins de mouches

Ses barbouillis muraux

Ses reliefs fadasses

ses contemplateurs hébétés

Conclusion : on aime de plus en plus le Northern Territory et ses mouches (bon même si hein, parfois…)

Darwin : stop bière et pipiroom

Ha les joies de la ville ! En fait pour tout vous dire, on a à peine effleuré la ville, le temps de faire de l’internet toute la journée, de boire une bière (quand même) au bord des bateaux, et de tester les superbs waters de la ville (désolé, faut tourner la tête !). On s’est quand même balader une ou deux heures, le temps de tomber sur une horde de français squattant les bords de mer et de gouter aux piqures saignantes des moustiques. Mais le vent semble nous pousser ailleurs…

Plouf, plouf et re-plouf !

La traversée de l'Outback, ça ressemble de temps en temps à ça :
En trois mots : c'est beau (on le redit parce que nous on adore), c'est chaud, et c'est long !
Autant dire que la possibilité de faire un plouf dans une eau fraîche et ombragée ne nous a pas laissée de marbre. Alors on a fait d'abord fait un plouf dans les sources d'eau chaude de Mataranka logées au coeur d'une oasis de palmiers. Après 600 km de bush, le rêve... Puis un plouf dans l'impressionnante Katherine Gorge. "Enjoy a safe swin" (Profitez d'une baignade sans danger) nous ont assuré les Rangers. On se l'ait donc répété en boucle au moment de tremper les orteils à deux pas d'un piège à crocodile... On a compté, il nous reste bien 10 orteils chacun. Ouf ! En prime, un instant magique d'être seul au milieu de la gorge. A deux pas (en ça veut dire à 200 km !), on a remis ça : plein de ploufs dans le Lichtfield National Park. Des cascades et des baignoires partout ! Bon, côté solitude, c'était pas ça. La proximité de Darwin (200km...) en fait une destination priviligiée pour le week-end. Un parc à la frontière entre parc national et parc d'attractions. Mais reste des petits coins de nature à profiter égoïstement. On a trouvé une petite zone de camping sauvage avec piscine naturelle "privée" ! Plouf, Apéro, Plouf, Feu de Camp, Plouf, Dodo, Plouf... Un must ! Bon, puis quand même, difficile de passer côté des termitières géantes. C'est juste complètement dingue ! Bref, l'entrée dans le Northern Territory a tenu ses promesses : une nature grandiose et une sensation de wilderness, malgré la popularité des lieux ! Alors, qui veut nous rejoindre ?